mardi 27 mars 2012

Alain Soral, entretien de mars 2012

Partie 1 : Tueries de Toulouse : analyses et prédictions (enregistré le 20 mars 2012)

 


E&R / Alain Soral - Mars 2012, partie 1 par ERTV

Partie 2 : Le(s) con(s) du mois ; Nabe & Ramadan ; Asselineau ; le FN présent aux élections ; la vérité sur la chasse aux signatures ; polémique du halal... polémique du casher ? ; les Français musulmans enfin représentés ? ; Fils de France et la réconciliation nationale.


E&R / Alain Soral - Mars 2012, partie 2 par ERTV

Partie 3 : Agression de Jacob Cohen ; Séfarades et Ashkénazes ; Gilad Atzmon ; censure de la loi sur le génocide arménien... maintien de la loi Gayssot ! ; l’analyse Toddienne ; la nouvelle lutte des classes ; prédateurs nomades et producteurs sédentaires ; réélection de Poutine.


E&R / Alain Soral - Mars 2012, partie 3 par ERTV

Partie 4 : Jean-Michel Ribes et la merde ; The Artist : analyse d’un "succès" ; cinéma américain et cinéma européen ; Méliès, Lumière et Griffith ; E&R présente : Au bon Sens ; la résistance concrète au Mondialisme ; réseaux solidaires et survie ; E&R et la gratuité ; salut à nos amis du Québec ; Comprendre l’Empire : + 2000 !


E&R / Alain Soral - Mars 2012, dernière partie par ERTV

lundi 12 mars 2012

La fiscalité selon François Hollande pour les nuls

Le principe des impôts semble pouvoir s'expliquer par une logique assez simple. Mais beaucoup pourtant ne le saisissent toujours pas. Comme c'est la saison des taxes, laissez-moi vous l'expliquer en des termes simples que tout le monde peut comprendre.
  
    Imaginons que tous les jours, 10 amis se retrouvent pour boire une bière et que l'addition totale se monte à 100 euros (normalement, cela ferait 10 euros par personne).
  
    Mais nos dix amis décidèrent de payer cette facture selon une répartition qui s'inspire du calcul de l'impôt sur le revenu, ce qui donna ceci :
  
    · Les 4 premiers (les plus pauvres !), ne paient rien.
    · Le cinquième paye 1 euro
    · Le sixième paye 3 euros
    · Le septième paye 7 euros
    · Le huitième paye 12 euros
    · Le neuvième paye 18 euros
    · Le dernier (le plus riche !) paye 59 euros.
  
    - Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour en fin de journée pour boire leur bière et semblaient assez contents de leur arrangement, jusqu'au jour où le tenancier décida de leur faire une remise de fidélité !


    « Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j'ai décidé de vous faire une remise de 20 euros sur la facture totale. Vous ne payerez donc désormais vos 10 bières que 80 euros.. »
  
    Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon qu'ils auraient payé leurs taxes. Les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement. Mais comment les six autres, (les clients payants), allaient-ils diviser les 20 euros de remise de façon équitable ?
  
    Ils réalisèrent que 20 euros divisé par 6 faisaient 3.33 euros. Mais s'ils soustrayaient cette somme de leur partage alors le 5ème et 6ème homme devraient être payés pour boire leur bière.
  
    Le tenancier du bar suggéra qu'il serait plus équitable de réduire l'addition de chacun d'un pourcentage du même ordre, il fit donc les calculs.
  
    Ce qui donna ceci :
  
    · Le 5ème homme, comme les quatre premiers ne paya plus rien. (un pauvre de plus ? )
    · Le 6ème paya 2 euros au lieu de 3 (33% réduction)
    · Le 7ème paya 5 euros au lieu de 7 (28% de réduction)
    · Le 8ème paya 9 euros au lieu de 12 (25% de réduction)
    · Le 9ème paya 14 euros au lieu de 18 (22% de réduction)
    · Le 10ème paya 50 euros au lieu de 59 euros (16% de réduction)


    Chacun des six « payants » paya moins qu'avant et les 4 premiers continuèrent à boire gratuitement rejoint par le 5ème. Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie :
  
    « J'ai seulement eu 1 euro sur les 20 euros de remise », dit le 6ème il désigna le 10ème « lui, il a eu 9 euros ».

    « Ouais ! dit le 5ème, j'ai seulement eu 1 euro d'économie moi aussi »
  
    « C'est vrai ! » s'exclama le 7ème, « pourquoi le 10ème aurait-il 9  euros d'économie alors que je n'en ai eu que 2 ? Il est anormal que ce soit le plus riche qui bénéficie de la plus importante réduction »
  
    « Attendez une minute » cria le 1er homme, « nous quatre n'avons rien eu
    du tout nous. Le système exploite les pauvres ».


    Les 9 hommes cernèrent le 10ème et l'insultèrent.
  
    Le lendemain le 10ème homme (le plus riche !) choisit de ne plus venir.
  
    Les neuf autres s'assirent et burent leur bière sans lui. Mais quant vint le moment de payer leur note, ils découvrirent quelque chose d'important : ils n'avaient pas assez d'argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l'addition !
  
    Et cela, mes chers amis, est le strict reflet de notre système d'imposition. Les gens qui payent le plus de taxes tirent le plus de bénéfice d'une réduction des impôts.
  
    Taxez les plus forts, accusez-les d'être riches et ils risquent de ne plus se montrer désormais.
  
    En fait ils vont boire à l'étranger...
  
    Pour ceux qui ont compris, aucune explication n'est nécessaire.
    Pour ceux qui n'ont pas compris, aucune explication n'est possible.
  
     
    David R. Kamerschen, Professeur d'économie

dimanche 11 mars 2012

5 fois plus de pesticides autorisés dans l'eau du robinet depuis février 2011 ! En toute discrétion...

 

Array. Array. Cinq fois plus de pesticides autorisés dans l'eau du robinet depuis février 2011 ! En toute discrétion... - LMOUS

Ne le lisez pas trop fort, ça risquerait de s'ébruiter : En catimini, en février 2011, le ministère de la Santé a décidé de multiplier par 5 la concentration maximale autorisée pour les pesticides dans l'eau du robinet. Désormais à consommer avec modération...

Pesticides dans l'eau du robinet

C'est l'association Générations Futures, ONG spécialisée dans la question des pesticides, qui a levé le lièvre le 7 février 2012, dans une indifférence médiatique totale.

Depuis 1998, un avis du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France (CSHPF) tenait lieu de réglementation. Dans une transposition quelque peu olé-olé de la directive européenne 98/83, le CSHPF avait en effet décidé que l'eau ne devait "pas être utilisée, ni pour la boisson, ni pour la préparation des aliments" si un pesticide s'y trouvait à une quantité supérieure à 20% d'une valeur répondant au doux nom de "valeur sanitaire maximale" (VMax, définie par divers organismes : OMS, EFSA, AFSSA...). Une interprétation qui dépassait déjà largement les normes européennes.

Les pesticides, c'est bon... buvez-en !

La "nouveauté", c'est qu'en février 2011, une instruction de la Direction Générale de la Santé (DGS, dépendant du ministère de la Santé), passée totalement inaperçue jusque là, a tout chamboulé. Sans tambour ni trompette, le ministère s'est donc jeté à l'eau et a décidé de porter les "seuils de potabilité" à 100% de la VMax. Soit une multiplication par 5 des seuils en vigueur ! Défoliant Décoiffant !

"Autrement dit : on va tolérer dans de très nombreuses localités des quantités de pesticides dans l'eau 5 fois plus importantes qu'avant décembre 2010 !" déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. "Ainsi pour un pesticide comme le folpet, pourtant classé cancérigène probable aux Etats-Unis, on va maintenant tolérer jusqu'à 300 μg/l pendant plus d'un mois alors qu'auparavant on ne pouvait dépasser les 60 μg/l pendant la même durée !" fulmine-t-il.

Le ministère de la Santé en eaux troubles...

Autre conséquence de cette nouvelle mesure sanitaire : la baisse artificielle du nombre de personnes concernées par une présence excessive de pesticides nécessitant une restriction d'utilisation de l'eau. On est ainsi passé de 34 300 personnes touchées par ces restrictions en 2009 à une estimation de 8 939, selon les chiffres du ministère ! De la belle ouvrage...

"Cette amélioration en trompe l'oeil n'est due qu'à une manipulation des valeurs de pesticides acceptées dans l'eau et pas à une véritable amélioration de la situation" proteste François Veillerette qui voit là "la preuve que les autorités publiques ont renoncé à améliorer la situation en changeant les pratiques agricoles en profondeur mais préfèrent changer les graduations du thermomètre que de faire vraiment baisser la fièvre !"...

Et bientôt, au fil de l'eau, il suffira d'arroser son jardin pour le désherber ? On n'arrête pas le progrès...

[Remarque, ajoutée à 22h30 : la décision date du 9 décembre 2010, elle n'a été publiée au Bulletin Officiel que le 15 février 2011]

(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")